Franck Thilliez en dédicace à la librairie Martin Delbert à Agen le vendredi 12 mai.

Auteur à succès, Franck Thilliez est un homme charmant, un brin réservé, il nous a livré le temps d'une soirée une partie de lui.

Il se dit attaché à ses deux héros qui le suivent depuis des années : Franck Sharko et Lucie Hennebelle.

Sharko, enquêteur bourru et violent, est l'inverse de Lucie Hennebelle à la consonance plus douce.

Il voulait faire un couple de flics. Ses lecteurs lui demandaient souvent s'il comptait mettre Hennebelle et Sharko ensemble, dans une même histoire. Dans Le syndrome E, alors qu'il cherchait un compagnon à Sharko pour former un couple, il a repensé à ce que lui disaient ses lecteurs. C'est ainsi que Hennebelle et Sharko sont devenus les héros de ses romans. Ce sont deux personnages qu'il aime beaucoup et que les lecteurs affectionnent.

Il explique qu'il leur fait vivre des choses horribles, il s'en veut mais il sait qu'ils vont s'en sortir, comme toujours! 

Ce sont des personnages qui vieillissent comme nous. Ils ne restent pas au même âge comme certains personnages. D'ailleurs, Sharko a dû mal à grimper et passer un obstacle par exemple! 

Il y a plein de choses qui n'ont jamais été dites sur ces personnages. F. Thilliez doit réfléchir pour savoir s'il a déjà donné telle ou telle information auparavant (la date de naissance, l'âge, etc.).

Pour ce qui est de l'écriture, il se fixe une trame. Il sait qu'il veut aller d'un point A à un point B, etc. Jusqu'à un point O (il se fixe en générale 15 étapes, en fonction de ce qu'il veut raconter). Mais il ne sait pas ce qui va se passer entre les étapes avant d'écrire. L'inspiration lui vient en écrivant! Parfois, il dévie mais il se débrouille toujours pour accéder au point d'étape qu'il s'était fixé. 

Il se documente beaucoup. Ses romans parlent beaucoup de mémoire ou de virus, il rencontre donc des professionnels qui lui donnent des informations sur les sujets qui l'intéressent. Cela lui donne de la matière. 

Il explique aussi que la fin est essentielle et qu'il la travaille particulièrement : "Si les dix dernières pages ne sont pas bonnes, ce sont ces dix pages-là que le lecteur va retenir, pas les 390 derrière qui sont pourtant géniales!"

Il a gentiment dédicacé le livre "Rêver" pour nos lecteurs.

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